EMBARRAS POUR LE TSAR DE LA DROGUE DES NATIONS UNIES
9.12.2008
Amsterdam – Antonio Maria Costa, Directeur Exécutif Italien du bureau de l’ONU pour les drogues et le crime, est sérieusement embarrassé en raison d’une action du psychiatre Fredrick Polak d’Amsterdam. Dans une lettre ouverte éditée aujourd’hui, Polak demande une réponse à une question simple. En dépit de promesses faites auparavant le tsar global de la drogue avait esquivé la question pendant exactement une année.
« Comment vous expliquez le niveau peu élevé de l’utilisation de cannabis aux Pays Bas comparés aux pays environnants, malgré son libre accès dans les coffeeshops ? »
Sur Internet deux vidéos de YouTube montrent Costa évitant la question à maintes reprises. Pour Polak l’issue est d’importance cruciale comme si cela faussait les principes fondamentaux à la base de la prohibition de drogue. Par conséquent il continue à harceler Costa avec cette question.
Polak, membre du bureau d’ENCOD (coalition européenne pour des politiques de drogue plus justes et plus efficaces ) : « Le premier objectif de la prohibition de drogue est la réduction de la consommation et de l’addiction. Cependant, depuis trente ans, l’expérience hollandaise avec ses coffeeshops s’est avérée convaincante et que sans renforcer la prohibition de l’usage il monterait en flèche – c’est ce que les guerriers de la drogue veulent nous faire croire. N’interrogeons pas Costa qui est très embarrassé pour répondre à cette question. »
Réprimande
Il y a un an Polak a posé pour la première fois la question lors d’une conférence sur la politique de drogue à la Nouvelle-Orléans. Costa l’a ignorée, mais a saisi l’occasion pour faire des remontrances au gouvernement hollandais pour « empoisonner l’Europe » avec des amphétamines. Cette remarque a provoqué une réprimande du gouvernement hollandais envers Costa, lequel a dû mordre la poussière et envoyer une lettre d’excuses.
Néanmoins, en une deuxième occasion en mars 2008 à Vienne, Costa a encore évité la question. Cette fois il a affirmé que déjà plus de 2000 coffeeshops avaient été fermés, et que la ville d’Amsterdam avait décidé de déplacer tous les coffeeshops « de la zone rouge aux frontières avec la France, la Belgique et l’Allemagne ».
Polak : « Apparemment M. Costa a pensé aux frontières de la Hollande (ou Amsterdam) avec la France. Et ce chiffre était totalement non fondé. »
Gâchis
Récemment , Costa a collaboré avec les autorités à Amsterdam et à La Haye à une « mission d’étude » comprenant une visite dans un coffeeshop De Dampkring (L’Atmosphère). À la conférence suivante à Barcelone Polak l’a interrogé au sujet de ses résultats.
Polak : « Cette fois Costa est vraiment allé trop loin, affirmant qu’Amsterdam a trois fois plus d’addiction au cannabis que n’importe où ailleurs en Europe. » Costa a promis un communiqué sur la base scientifique de cette affirmation, pour être éditée sur son site Web « très bientôt ». Jusqu’à aujourd’hui Costa n’a pas tenu cette promesse ni n’a répondu à l’interrogation initiale de Polak. A juste titre Polak appelle l’attention des médias sur l’affaire.
La Hollande révise uniformément à la baisse les enquêtes de consommation de drogue pour faire la moyenne en Europe. Pour Polak ceci justifie un appel à l’abolition de la prohibition de drogue : « Qui nous évitera beaucoup de misère, et de gaspillage énorme de l’argent des contribuables. Quel est l’utilité de l’effort pour imposer la prohibition, s’il ne diminue pas clairement la consommation ? » Polak conclut sa lettre ouverte sur une note positive, suggérant à Costa (67 ans) de ne pas attendre sa retraite pour reconnaître l’échec de la prohibition de drogue. « En le faisant maintenant il gagnerait la renommée éternelle. »
[Silenced NGO Partner
>http://nl.youtube.com/watch?v=fe208nLLEwk]
Polaks’ Question Round 3 (avec commentaires de dr. Alex Wodak, Sydney, Australie)