Communiqué de presse

European Coalition for Just and Effective Drug Policies
Antwerp 8th May 2017
Free Manu Moreau

Que s’est il passé le 4 mai ?

Lors d’une récente perquisition/rafle de police, 14 personnes furent convoquées et 3 arrêtées par le procureur, l’une d’entre elles étant le célèbre comédien de stand-up Manu Moreau. Toutes sont membres du Cannabis Social Club Trekt Uw Plant et sont accusés de revente de cannabis et de blanchiment d’argent.

L’événement est un choc réel pour le mouvement de réforme des drogues Européen, qui voit dans cette initiative une soudaine reprise des forces prohibitionnistes contre les activistes belges. Une situation apparemment contraire à la justice Belge et, plus important, à la croissante prise de conscience de la nécessité pour nos sociétés de réguler le cannabis, qui constitue l’argument central de la plupart des juristes. Le besoin urgent de directives légales était évoqué il y a seulement quelques jours par des juges de Naples, par la cellule anti-mafia et par le procureur de la république italienne Henry John Woodcock.

En arrêtant un artiste comme Manu Moreau en même temps que ses collègues de Trekt Uw Plant, les autorités belges font face au dilemme de poursuivre ces mêmes gens qui ont pris des risques afin de changer l’épouvantable blocage d’un système judiciaire donnant des moyens au criminels tout en sanctionnant les simples citoyens.

Malgré ce cas, nous voulons que la situation actuelle se termine de manière positive pour les sociétés belges et européennes dans leur ensemble.

Dès 2006 l’association cannabique Trekt Uw Plant a appliqué les lois belges qui permettent la possession d’un plant de cannabis par personne.
En général, les petits pays sont tolérants et discrets. De ce fait, un décret royal belge avait franchi la première étape pour légaliser le cannabis et réglementer sa production à petite échelle. Bien avant l’Uruguay, le Colorado et toute la côte Ouest des USA.

En conséquence, le cannabis club anversois Trekt Uw Plant a cultivé et distribué du cannabis à ses 400 membres depuis plus de dix ans.Ceci était rendu possible par la nature non-lucrative de cette activité, qui se conforme aux statuts des organisations caritatives. Deux cas précédents ont déjà été défendus en justice et gagnés par TUP en appel.

Le modèle de réglementation belge représente un bon exemple de ce qu’il faut et ne faut pas faire.

A 13 heures ce mardi 9 mai un événement spécial sera organisé pour Manu Moreau et ses collègues devant le Palais de Justice d’Anvers.

Liberté de cultiver !
Liberté et Lumière pour tous les artistes du cannabis !
#freemanumoreau

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