IL Y A BESOIN DE PRES DE 150 CANDIDAT(E)S D’URGENCE
pour constituer les listes Cannabis sans frontières aux élections européennes de 2009.
Pour que la question des drogues puisse être posée dans les urnes pour la première fois en France à l’occasion des élections européennes de 2009, il faut que 147 personnes acceptent de se porter candidats avant une semaine. Ce n’est qu’à cette condition que l’ensemble des électrices et électeurs des huit « eurorégions » françaises pourront exprimer leur vote en faveur de la liste Cannabis sans frontières s’ils le souhaitent.
Il faut de plus que cette liste soit composée autant de femmes que d’hommes.
Afin d’ouvrir le débat sur la prohibition des drogues, on a besoin de votre candidature (comme de toutes celles que vous pourriez collecter autour de vous). Pour bien faire, il faudrait qu’on ait reçu l’ensemble des candidatures dès avant la fin de cette semaine. Si vous souhaitez vous engager, faîtes-le sans tarder. Par retour de courrier serait le mieux. Et, bien sûr, faîtes tourner ce message le plus largement possible.
Les candidat(e)s ne s’engagent pas à faire campagne, mais à permettre qu’il y ait une campagne. Mais s’ils ou elles le souhaitent, toute déclaration, écrite ou filmée, est évidemment la bienvenue sur le site de la campagne : cannabissansfrontieres.org.
Rappelons qu’il s’agit d’une campagne sans argent, et qu’elle repose exclusivement sur la bonne volonté de tous – des candidat(e)s comme des électrices et électeurs qui seront invités à fabriquer leurs bulletins de vote eux-mêmes, en les téléchargeant à partir du site cannabissansfrontieres.org.
Les candidat(e)s devront fournir :
1/ une photocopie de carte d’identité ;
2/ une attestation d’inscription sur liste électorale (à demander à la mairie où l’on est inscrit).
• Si l’on n’est pas inscrit, mais néanmoins éligible (âgé de plus de 23 ans), il faut un extrait de casier judiciaire n°3 délivré depuis moins de trois mois.
On peut en faire la demande par Internet
Ou bien : par courrier au Casier Judiciaire National 44317 Nantes CEDEX 3.
Ou : par télécopie au 02 51 89 89 18 (joindre un justificatif d’identité).
Pour les personnes nées hors de France la photocopie d’un justificatif d’identité est obligatoire. Il est aussi possible de se présenter sur place (remise immédiate), avec une pièce d’identité.
Casier Judiciaire National
107 rue du Landreau à Nantes (44),
du lundi au vendredi de 8h 30 à 17 heures, et le samedi de 9h 30 à 12h 15.
• Est également éligible tout ressortissant(e) de pays de la communauté européenne. Elle ou il doit fournir :
1) une attestation des autorités compétentes de l’Etat dont il ou elle a la nationalité certifiant qu’il ou elle n’est pas déchu du droit d’éligibilité dans cet Etat ;
2) une déclaration individuelle écrite précisant :
sa nationalité et son adresse sur le territoire français ;
qu’il ou elle n’est pas simultanément candidat aux élections au Parlement européen dans un autre Etat de l’Union européenne ;
le cas échéant, la collectivité locale ou la circonscription sur la liste électorale de laquelle il ou elle est ou a été inscrit en dernier lieu dans l’Etat dont il ou elle est ressortissant.
3) la copie d’une pièce de nature à prouver que chaque candidat(e) est âgé de vingt-trois ans révolus et possède la qualité d’électeur/électrice (art. R. 109-2 I.), à savoir :
soit une attestation d’inscription sur une liste électorale complémentaire comportant les nom, prénoms, nationalité, domicile ou résidence et date et lieu de naissance du candidat, délivrée par le maire de la commune d’inscription dans les trente jours précédant le dépôt de la candidature ; il n’est pas nécessaire que cette commune soit située dans le ressort de la circonscription où l’intéressé est candidat ;
soit la copie de la décision de justice ordonnant l’inscription de l’intéressé (l’original doit être présenté) ;
soit, si le candidat n’est inscrit sur aucune liste électorale complémentaire, une copie de la carte de séjour (ou, à défaut, une carte nationale d’identité ou un passeport) du candidat pour établir sa nationalité et un bulletin nº 3 du casier judiciaire délivré depuis moins de trois mois pour établir qu’il dispose de ses droits civils et politiques.
Faîtes-nous parvenir votre candidature dans les meilleurs délais à :
Cannabis sans frontières, c/o Lady Long Solo, 38 rue Keller, 75011.
Merci.
Farid Ghehiouèche, Michel Sitbon
Le site de la campagne :
Pour nous contacter : 0614815679 ou 0952738153 ;
ou par e-mail : farid@no-log.org, michelsitbon@hotmail.com.
• Vous trouverez ci-dessous le texte de “l’appel du 20 janvier”, à l’origine de cette campagne :
Pour une nouvelle politique des drogues audacieuse et innovante
Les lois sur les drogues se discutent dans nombre de pays. La connaissance avance, et les dégâts de la prohibition sont assez manifestes pour que d’autres voies soient explorées ici ou là.
En 2004, le Parlement européen votait une résolution du député italien Giusto Catania, demandant que l’Europe fasse l’effort d’évaluer sérieusement le résultat de trente ans de prohibition, et en tire les conséquences qui s’imposent.
Une politique dont l’objet ne serait pas de réduire les risques découlant de la prohibition des drogues est une politique criminelle. La réduction des risques suppose une approche tolérante et non répressive. Il s’agit de quitter le terrain des préjugés pour apprendre à mieux vivre avec les drogues, en adoptant une approche pragmatique. Harceler les jeunes, remplir les prisons, concentrer les efforts de la police sur ces tâches non seulement inutiles mais nuisibles, voilà ce qui doit cesser.
Se soucier des usages thérapeutiques de certaines plantes, en particulier du cannabis, n’est pas un luxe, mais une nécessité pour ceux qui souffrent de maladies graves. Ces plantes interdites pourraient être d’un grand secours. En les banissant le législateur est coupable de non-assistance à personne en danger.
De même, dans le monde entier, la prohibition des drogues alimente les guerres et le terrorisme, déstabilise les démocraties et soutient les dictatures.
Toute société doit évoluer si elle ne veut mourir. Depuis trente ans, des politiciens démagogues préfèrent agiter le chiffon rouge des drogues plutôt que de faire l’effort de comprendre.
Depuis trente ans, la France recule.
Nous appelons à une nouvelle politique des drogues, audacieuse, innovante, qui ouvre les portes de l’avenir plutôt que de nous enfermer dans le passé.
Ici et maintenant, en France, en Europe, comme dans le monde entier, il est grand temps de changer de cap pour en finir avec le drame de la prohibition des drogues.