SOURCE: 20minutos.es
18.09.2008
Por: MARÍA ARGIBAY
Les 25 personnes qui participent à cette culture recevront 300 grammes
Le gramme revient à 0,10 €. Au marché noir il est vendu
entre 7 et 15€.
entre 7 et 15€.
C’est la seconde année que les membres de l’Association Viguesa d’Études de la Marijuana (AVE María) effectuent une culture collective pour s’auto-approvisionner en cannabis. À cette occasion ils ont déjà un peu plus d’expérience et ils ont planté quelques 40 plantes qui, par sécurité, sont disséminées dans plusieurs terrains : quelques-uns loués et d’autres communaux.
25 personnes se sont associées dans ce projet et recevront chacun 300 grammes de marijuana sèche . C’est la quantité estimée nécessaire pour s’approvisionner pour toute l’année. Parmi les participants,4 utiliseront leur part pour raison thérapeutique ; le reste de la récolte sera pour consommation personnelle.
Seule cotisation: 30 €.
Chaque membre doit payer une cotisation de 30 € avant de réaliser la plantation pour l’achat de boutures femelles, de l’engrais et des frais de fonctionnement. Ainsi, les associés recevront 300 grammes de marijuana pour seulement 30 €, quand sur le marché noir il devrait payer pour cette même quantité entre 2.100 et 4.500 €.
Au marché noir le gramme de marijuana est payé entre 7 et 15 €, tandis que pour les partenaires de cette plantation il reviendra à 10 centimes.
Les plantes de la culture seront récoltées en octobre et seront distribuées encore vertes à chacun des partenaires, qui devront effectuer eux-mêmes le processus de séchage et de conservation.
Sans fin commerciale il n’y a pas d’infraction
Même si cette culture collective de marijuana peut paraître illégale, A.V.E. María se protège par le non-lieu statué et les archives des poursuites contre les trois membres de l’association Pannagh qui avaient aussi effectué une culture collective à Bilbao. N’ayant pas de fins commerciales et si le but de la récolte est la consommation personnelle, on ne comprendrait pas qu’il ait infraction.
Possibles menaces:
Vol ou incendie : Les plantes qui se trouvent dans des espaces ouverts peuvent être volées ou être brûlées pendant un incendie dans cette zone.
Défrichages : Effectués dans les montagnes à la demande des Communautés qui ne savent pas qu’il y a des cultures. Dans l’actuelle récolte on a perdu quatre plantes.
Répression policière : Si les autorités trouvent les plantes ils ont le pouvoir de les réquisitionner.