Communiqué de presse VOCM
Avril 30, 2012
MAASTRICHT – Les coffeeshops de Maastricht, regroupés dans l’union baptisée VOCM (Union des Coffeeshops Officiels de Maastricht), maintiennent leur refus d’utiliser le carte-herbe. Président Marc Josemans : « Cette modèle de ‘ carte-herbe ’ est encore trop floue. À propos des données de la vie privée des consommateurs, mais aussi sur les exigences et conditions exactes imposées par le ministre de la justice. Nous n’allons pas enregistrer les clients et nous continuons à vendre à toute personne âgée de 18 ans et plus qui peut se légitimer. »
En ce moment il n’est toujours pas encore clarifié quelles personnes et quelles instances publiques seront autorisées à vérifier et avoir accès au liste obligatoire des membres enregistrés des coffeeshops. En outre, le ministre de sécurité et justice a indiqué -le 27 avril passé – de mettre à côté l’avis critique sur le carte-herbe de la part du Collège Protection des Données personnelles (CBP), avis en date du 18 avril 2012.
Le VOCM est par principe contre l’enregistrement obligatoire et le stockage permanent des données personnelles. Surtout quand on considère qu’à l’heure actuelle, les éclaircissements demandés pour le consommateur et le coffeeshop, sont restés sans réponse. Le flou reste: qui est autorisé par le gouvernement de faire quoi exactement avec ces données personnelles ?
Le procès
Le VOCM poursuit une double politique le 1er mai, le jour de l’application des nouvelles règles dans les provinces du sud des Pays-Bas. Président Josemans refusera à 10h15 tout accès à son café Easy Going à un petit nombre de non-résidents du Pays-Bas, afin qu’ils puissent dénoncer l’acte de discrimination à la police. Immédiatement après vers 11h, la vente continue comme d’habitude, et cela autant pour les non-résidents que pour les résidents qui ne souhaitent pas d’être enregistrées. Tous les membres du VOCM refusent de discriminer et d’enregistrer ses clients.
Des trafiquants dans la rue
A l’heure actuelle, Maastricht est déjà confronté à des trafiquants de drogue qui n’ont jamais été repérés auparavant dans la ville, venant de Liège, d’Europe de l’Est et du nord de la France. Ils utilisent notamment les dépliants municipaux sur le carte-herbe comme un leurre pour les touristes! Nous allons ainsi rapidement revenir à une époque révolue, où il n’était pas question d’une séparation des marchés pour le cannabis et les drogues dures et les trafiquants florissaient dans la rue.
Politique symbolique
Le VOCM partage l’avis des dizaines de maires et conseils municipales, des députés nationaux, de nombreux scientifiques, du réseau professionnel de prévention et de soins à la toxicomanie, et des organisations de consommateurs qui considèrent la carte-herbe et le modèle du club–fermé comme une politique symbolique contre-productif.
Les nouvelles règles ne mèneront pas à une diminution mais á une augmentation des nuisances et de la criminalité. Des centaines d’emplois sont sacrifiés à un projet voué à l’échec, et qui ne profitera qu’au circuit illégal. Les perdants sont les habitants de notre ville, les commerces et les nombreux consommateurs de cannabis satisfaits. Depuis des années il était possible dans notre ville d’acheter du cannabis sans aucun inconvénient et dans un environnement sain et contrôlé, où toutes les règlements étaient strictement observées.
Une chose est claire: on aura un été chaud. En ce qui concerne le VOCM les carte-herbe et les clubs fermés appartiennent à l’héritage-en-faillite du gouvernement échoué du PM Rutte échoué. Marc Josemans: «Oublions cette dérive à droite et concentrons-nous sur le vrai problème: la porte arrière. C’est le talon d’Achille de la politique de tolérance. Lorsque nous allons définitivement réglementer la culture du cannabis et la livraison aux coffeeshops , nous réalisons 3 atouts importants : une réduction signifiante de la criminalité , de grands bénéfices pour la santé publique et un milliard d’euros de revenus supplémentaires pour les finances publiques de l’état. »